] >
Cette page est destinée à mes élèves comme à leurs parents pour expliquer ce que je fais en cours.
Je suis plutôt partisan d’un enseignement à l’ancienne, où le professeur domine ce dont il instruit les élèves. Bien entendu, une connaissance supplémentaire de l’histoire ou de la philosophie de la discipline n’est pas malvenue.
Le cours est ainsi factuel mais enrobé d’un peu de réflexion et de contenu extra-scolaire. Parfois, je digresse oralement sur un point historique ou épistémologique quand une question intéressante est posée.
Pour vérifier les connaissances des élèves, je propose trois types de devoirs (surprise, complet, maison), voir la section correspondante.
Je vérifie aussi les cahiers de cours et d’exercices, que je ramasse peu avant le conseil de classe. La note est au coefficient un dans la moyenne.
Je commence chaque chapitre par des préliminaires. Ils contiennent une première sous-partie historique qui décrit brièvement, par exemple un aspect de la notion ou d’une notion du chapitre, ou alors un exemple de ce qui se faisait mathématiquement à l’époque, un aperçu du travail d’ mathématicien, ou encore un point d’étymologie.
J’utilise au besoin les deux livres suivants :
Parfois, quand la classe ne le mérite pas, quand je n’ai pas assez de connaissances ou quand le sujet est trop ardu, je me tais. Bien entendu, rien de cette courte partie n’est exigible en devoir.
Je poursuis par des prérequis, une courte liste de ce qu’il faut vraiment savoir pour bien commencer le chapitre. Cette liste ne contient pas les savoirs, juste les noms des notions ou des chapitres utiles. Très rarement apparaît une troisième partie de rappels avec les contenus, elle peut remplacer les prérequis.
Quant aux théorèmes, je les écris la plupart du temps en français à la manière d’Euclide (sans point nommé avec une lettre) en respectant un scrupuleux Si… alors…, la plupart du temps figurés (les explications sont disponibles de cette page), et parfois en faisant intervenir des lettres et de l’algèbre (comme dans le cas des théorèmes de Pythagore ou de Thalès).
Si lors d’une séance d’exercices, un élève a terminé en avance, je lui donne des exercices tirés des fiches cartonnées Évariste (tome 1 et tome 2).
Je termine bien souvent par une ouverture, qui est en quelque sorte une conclusion, mais en donnant où se poursuit le chapitre dans des chapitres ou classes ultérieurs.
Pour tous les devoirs j’ai les mêmes exigences extra-mathématiques, à savoir :
Les devoirs à la maison ne sont pas réguliers (l’inspection nous en demande deux par chapitre, ce qui est une folie). Selon la difficulté et la longueur, le temps de préparation peut varier entre le jour pour le lendemain à deux semaines. Les élèves peuvent ainsi avoir le temps de chercher, de s’organiser ou de poser des questions. Certains devoirs peuvent être cherchés en plusieurs fois, ou refaits en tant que variantes (une fois manuscrite où j’évalue le contenu mathématique, une fois tapuscrite où j’évalue la maîtrise de l’outil et le style). Un jour ouvrable de retard entraîne un malus de cinq points noté par R−. Le coefficient dans la moyenne sera entre cinq (pour un devoir long) et zéro (pour un devoir difficile ou qui nécessite un travail de recherche trop aléatoire).
Les devoirs en classe entière interviennent à la fin d’un chapitre. Ils contiennent en gros tout le chapitre, tant pour les niveaux de difficulté que pour les contenus. Ils sont au coefficient dix dans la moyenne. Pour compenser les malus éventuels, un devoir en classe a deux bonus :
Quand les élèves ont un retard excessif, en clair qu’ils n’ont pas le niveau requis, je suis contraint de ne les évaluer par exemple que sur les théorèmes appris, pas sur leur application comme cela devrait être, mais avec un devoir noté par exemple sur seulement 12,5.
Je distribue une feuille, parfois deux, d’exercices basiques ou de questions de cours par chapitre. Chaque jour, en début d’heure, j’en fais faire un à la classe sur le chapitre en cours, parfois sur un chapitre antérieur. Une fois par semaine environ, je note l’exercice, chose plus difficile à tenir en quatrième. Les feuilles sont données à l’avance, les élèves ne doivent donc ni la remplir à l’avance ni la perdre. Ces devoirs sont au coefficient un pour la moyenne.